La toute première Clio est née en 1990. Elle est élue voiture de l’année en 1991, c’est le décollage de sa carrière. Elle regagne ce trophée en 2006 pour sa troisième mouture. Surgit alors une version break. Des millions de voitures plus tard, le diesel commence à s’effacer, l’hybride apparaît.
Cette motorisation devrait d’ailleurs représenter 70 à 75% des ventes dans notre pays, où le diesel disparaît carrément du catalogue pour la sixième génération. Est-ce que cela signifie que la nouvelle Clio va aussi avoir sa motorisation purement électrique? Non, selon les dirigeants de la marque rencontrés à Bruxelles au lancement, il faut pour cela une plateforme dédiée, comme pour la petite Zoe et la future Renault 5.
Dans le segment B, l’essence attire encore 81% des consommateurs, les hybrides 12% et les électriques 7%. Avec de plus en plus de constructeurs proposant des variantes à deux moteurs - électrique et essence - ces chiffres vont rapidement évoluer.
Le choix technologique
Une compacte comme la Clio sert à de multiples besoins. Elle s’adresse à une large variété de clients. L’hybride, sans recharge, lui va parfaitement. Autonomie de près de 900 km, utilisation en ville allant jusqu’à 80% en électrique, consommation raisonnable, c’est le ticket gagnant. La boîte auto est très onctueuse.
Nous avons roulé sur les routes plates de Belgique. Des trajets variés pour tester toutes les possibilités. Une remarque, le moteur essence se met en route avec un grondement sourd, c’est un brin surprenant au début. La transition entre l’électrique et le thermique est le plus souvent peu perceptible. Pour séduire une clientèle exigeante, la variante signée Alpine offre un décor agréable, agrémenté de bleu. Proposée dès 28'100 fr., elle marie un confort bien pensé à des prestations supplémentaires. Bien sûr, d’autres éditions, plus simples, sauront convaincre celles et ceux qui n’ont pas ces besoins, ou les flottes d’entreprises. La puissance donne un comportement dynamique, servi par un châssis équilibré. Les 20 assistances finissent par agacer, comme la lecture des panneaux de signalisation, parfois aléatoire.