Combien de fois les électeurs genevois devront-ils se rendre aux urnes pour dire non aux initiatives fiscales lancées à tout bout de champ par la gauche? Lui dire haut et fort, et une fois pour toutes, qu’ils refusent et refuseront à l’avenir toute nouvelle augmentation d’impôts.
Après tant d’échecs cuisants, comment n’a-t-on pas encore compris dans les milieux de l’Alternative et des syndicats que les Genevois, je veux parler de ceux qui payent leurs impôts, ne veulent en aucun cas de nouvelles hausses fiscales. C’est pourtant clair et net. Le peuple suisse vient de refuser l’initiative dite 99% à une majorité écrasante des deux tiers. Même à Genève, le non a frôlé les 60%.
Ce «niet» sans appel aurait dû convaincre la gauche que les «cochons» de payeurs en ont plus que marre d’être constamment sollicités. Eux qui contribuent déjà, parfois même au-delà du raisonnable, aux énormes dépenses sociales de notre canton qui sont, tout le monde le sait, parmi les plus chères de Suisse.
Eh bien non! La gauche genevoise, à peine remise de la claque qu’elle vient de prendre, repart au combat et lance une nouvelle initiative pour taxer qui? Les grandes fortunes, évidemment! Cela devient véritablement de l’acharnement. N’ont-ils donc aucune pudeur ces gens-là pour oser revenir une fois de plus, à peine l’encre des résultats de la dernière votation séchée, sur une décision du peuple souverain pourtant très nette issue des urnes.
La démocratie a bon dos et permet certes ce genre d’excès, mais il devrait y avoir des limites car tout cela coûte très cher à la communauté et c’est de l’argent gâché pour rien.
N’y aurait-il pas à Genève, ou plutôt au niveau fédéral, des politiciens intéressés à mettre sur pied une nouvelle loi qui empêcherait de tels abus de la démocratie?
L’idée est lancée et la balle dans le camp des politiciens.