Ne l'appelez pas Dodge, même s'il provient de l'alliance Fiat-Chrysler. Le châssis, les finitions, l'amortissement et le turbodiesel ne doivent rien à la version américaine. Déjà apprécié en deux roues motrices, le Fiat Freemont saura convaincre ceux qui aiment les tractions intégrales quand la route risque de poser des problèmes d'adhérence.
De la place pour sept
Sur le plan de la modularité, ce MPV (Multi Purpose Vehicle, en français véhicule à usages multiples) peut en remontrer à bien des concurrents. La version sept places dispose d'une deuxième banquette très maligne: non seulement elle intègre des rehausseurs de sièges (les parents diront merci), mais elle coulisse facilement. Et bascule en un geste, ce qui dégage l'accès aux deux fauteuils du fond, réservés aux personnes de taille raisonnable. Toutefois, si vous voyagez à sept, ne comptez pas prendre une valise par personne, il ne reste qu'un coffre de 145 litres! Par contre, à cinq, il retrouve un volume confortable, au total il affiche le mètre cube et demi.
Un diesel polyvalent
Le moteur Multijet de 170 ch. est accouplé à une boîte automatique à six rapports. Elle s'adapte davantage à une conduite souple qu'à des velléités de sportivité. Avec un poids total de deux tonnes, cela reste de toute manière théorique et inconfortable pour les passagers. Le test étant ce qu'il est, nous avons un peu poussé le Freemont pour constater que le roulis n'est pas absent et que le comportement général conserve une neutralité rassurante. En usage courant, le diesel demeure relativement discret. La consommation de notre test a dépassé les 8 l./100 km, elle peut sensiblement diminuer si l'on garde le pied un peu plus léger.L'équipement, même de base, est complet. Une liste permet de l'adapter à ses envies ou ses besoins. L'aspect intérieur dénote des finitions soignées. Seul l'affichage du navigateur nous a paru un peu rustique.