Rien de plus simple que d'escamoter ou de mettre en place les deux fauteuils faisant passer de cinq à sept le nombre d'occupants. Quand ils ne sont pas utiles, ils laissent un plancher plat et un grand espace de chargement. Cette modularité a fait le succès de l'Opel Zafira.
Ligne modernisée
La ligne méritait une remise au goût du jour. L'inspiration est venue de l'Ampera, dont l'avant a beaucoup plu au public. La nouvelle Zafira dégage une impression de fluidité et de compacité. Elle conserve un format utilisable au quotidien. Un compromis entre sept places, dont les deux du fond un peu spartiates pour de longs trajets, et une dimension pratique pour tous les jours.Le moteur diesel le plus puissant assure des accélérations franches. À tel point qu'à ne pas prêter garde à son pied droit on fait cirer les pneus au démarrage. Économique, il s'adapte, tout comme le châssis, avec une touche Sport ou Tour au tableau de bord.Très complètement équipée, cette Zafira dispose d'un tempomat un peu énervant qui, s'il est réglé sur intervalle court, bouscule un peu les passagers. L'avertisseur de franchissement de ligne joue son rôle avec vigueur, on saute au plafond si on se déporte, tant le son est impératif. Utile pour la sécurité, la lumière orange des rétroviseurs extérieurs signale un véhicule dans l'angle mort et prévient de faire une queue de poisson.
Panoramique
La version la mieux dotée offre un ordinateur complet. Le volant multifonctions évite de chercher certaines touches ailleurs, car le tableau de bord en comporte beaucoup et disposés d'une manière qui demande de l'habitude.Le pare-brise panoramique s'étend pratiquement à la verticale des fauteuils avant. Le toit transparent arrière, fixe, en fait autant pour ceux des autres rangées. Le décor intérieur et la qualité perçue ont fait de grands progrès, même si tout est noir de chez noir, la «fantaisie» se limitant à des touches gris anthracite sur notre véhicule de test.