Vous avez de la peine à le croire, pourtant c'est vrai! Une concurrence existe dans les motos américaines. Les grosses, avec une ligne travaillée, un esprit de liberté et, dans le cas de Victory, un gros cœur désireux de conquérir de nouveaux clients.
Jeunesse
La marque provient du groupe Polaris, dont les débuts se passèrent de roues puisqu'elle construisit la première motoneige avant de devenir leader sur ce marché. La décision de construire des motos date de moins quinze ans.Nous avons enfourché la Vegas Jackpot, un cruiser à l'allure folle. A l'arrêt, sa roue avant aux rayons arqués a déjà l'air de tourner! Malgré ses 300 kilos, pas de prise en main laborieuse, elle sait se faire docile. Le moteur tourne avec un grondement sourd, qui peut devenir d'une sonorité appelant les têtes à se tourner. Pas besoin de trop en faire, le design moderne aux peintures dignes de tatouages créatifs suffit à distinguer cette splendide moto, au tarif mesuré.
Esprit d'aventure
En tournant la poignée des gaz, la poussée étonne, il faut se souvenir que le bicylindre affiche une cylindrée de 1731 cc, de quoi fournir un couple de 140 Nm que le pneu de 250 mm. se charge de poser solidement par terre. L'accélération bouscule. Le confort digne d'un cruiser permet de rester longtemps au guidon sans se fatiguer. L'absence de bulle vous fait profiter de l'esprit d'aventure et tant pis pour les insectes qui vont orner votre «combi» en été.La surprise, une fois les routes peu fréquentées abandonnées avec regret, vient de l'agilité dans le trafic urbain. Le ronronnement du gros «bi» se passe de vibrations, prouvant que la machine est fort bien née.Nouvelle venue en Suisse romande, Victory porte un nom prédestiné au succès!