Le spécialiste des voitures compactes Suzuki ne pouvait troubler sa clientèle avec des véhicules s’appelant Grand. Le Vitara change de génération, et le voici en une seule livrée. Sa taille de moins de 4,20 m. lui ouvre les portes de la ville, cela lui permet de s’y sentir à l’aise. La version la mieux équipée, portant le label Sergio Cellano, possède par exemple une caméra de recul facilitant les manœuvres.
Jouer la polyvalence
Plus SUV que tout-terrain, le nouveau Vitara sait pourtant se jouer des difficultés qui peuvent se présenter au détour de chemins ravinés. Son système ALLGRIP compte quatre modes. Le plus souvent, Auto suffit, il détecte le besoin de traction sur les roues arrière quand la motricité fait défaut, en privilégiant la consommation. Sur Sport, les quatre roues participent à l’agilité, l’accélérateur devient plus chatouilleux. Sur Snow, le dispositif entraîne les quatre roues en surveillant les pertes d’adhérence. Enfin, la position Lock bloque toute roue qui patine pour transférer le couple aux autres, ce qui permet de se sortir des situations d’enneigement délicates.
Il convient de souligner que le poids reste très bien contenu. Ce qui explique qu’avec un moteur affichant modestement 120 ch., on ne ressent pas le sentiment d’un défaut de puissance. Certes, on pourrait désirer plus, mais après des centaines de kilomètres, force est de constater que l’ensemble est très équilibré. Mentionnons également un radar surveillant le véhicule précédent, pour avertir le conducteur, voire freiner d’urgence, un régulateur de vitesse adaptatif (un peu trop attentif même aux voitures sur la piste de droite) et on aura compris que le nouveau Vitara n’a plus rien de la rusticité de ses prédécesseurs.