CŒUR On se demandait s'il était encore vivant: Dieu merci, oui! Revoici, à la faveur d'un blog, Philippe Morel, alias le Disparu de Saint-Agil, l'homme que certains de ses chers amis du PDC ont tenté de flinguer. Mais qui, manifestement, survit. On l'a dégommé de son poste de chef de groupe sous prétexte qu'il était candidat au Conseil d'Etat. Il n'a plus été candidat, on ne lui pas pour autant rendu le groupe, bref pas mal de couleuvres. Mais le brillant chirurgien est bien plus redoutable qu'on ne l'imagine. Dans l'adversité, il feint de disparaître, se fait oublier, revient au premier plan. Une chose est sûre: Genève a besoin de cet homme. Son sang-froid, sa rapidité d'esprit, sa puissance de travail doivent être mis un jour au service du canton. Sous son étiquette actuelle. Ou sous une autre.
GRIFFE Décidément magnifique, le Grand Genève. Voici que les Verts franco-suisses (c'est tellement tendance, d'enjamber la frontière) demandent que le club haut-savoyard d'Evian-Thonon-Gaillard puisse jouer au Stade de Genève. Et en voilà quelques-uns, de Nyon, de Genève ou de France voisine qui, unilatéralement, sans s'imaginer qu'une légitimité institutionnelle soit nécessaire, nous fantasment des accords transversaux pour aller dans ce sens. Reste que le Stade de la Praille a été financé par Genève, que Michel Platini, président de l'UEFA, est loin d'avoir donné son feu vert, que la Ville de Lancy (nous l'avons annoncé lundi) n'a même pas été invitée à la rencontre. Mais peu importe, tout baigne, quand on décide entre soi. Le plus loin possible du peuple payeur.