Une fois encore, seul le temps nous dira si le choix populaire était le bon. En attendant, dans la période d’incertitude qui s’ouvre dans nos relations avec l’Europe notamment, il faut rester calmes, unis, voire soudés. Au fond, quelles que soient nos opinions, on sait tous que la précipitation et la peur sont très mauvaises conseillères. Surtout, elles ne changent pas la nature des problèmes ni n’aident à les résoudre. Et des problèmes, il va y en avoir. Pour rassurer les citoyens, réparer les pots cassés et, surtout, restaurer le dialogue avec toutes les couches de la population, les partis gouvernementaux et le Conseil fédéral doivent tirer les leçons de cette gifle électorale. Ils ont échoué. En partie par arrogance (Lire notre article). Depuis trop longtemps en effet, ils n’occupent plus le terrain, oublient de faire campagne ou sous-traitent la politique à de puissants lobbys. Cela doit cesser. Il est temps aussi que Genève, canton très exposé à l’immigration notamment, fasse mieux entendre sa voix à Berne. Décomplexés, nos élus pourraient jouer un grand rôle dans la recherche de solutions efficaces.
Après-9 février: restons zen!
Démocratie helvétique salutaire ou démocratie suicidaire? Après le vote du 9 février «contre l’immigration de masse», cette question clivante est sur toutes les lèvres.