La messe est dite! Le Servette FC jouera en Challenge League l'été prochain.Espérons qu'il sera meilleur que ce printemps pourri tant au niveau climatique que sportif.Mais il faut maintenant tirer les enseignements de cette saison complètement ratée et tenter de remettre l'ouvrage sur le métier. Et tout d'abord, parlons du président Hugues Quennec à qui il serait mal venu de reprocher quoi que ce soit. Certes, il a perdu, mais il s'est donné corps et âme pour tenter de trouver une solution, aidé par quelques trop rares sponsors «kamikazes» comme votre journal «GHI». On ne peut que remercier Hugues Quennec pour l'immense travail fourni pour ce club soi-disant tant aimé des Genevois. Mais ces mêmes Genevois, où étaient-ils lorsqu'il y avait le feu à la maison Servette? A peine plus de 6000 spectateurs en moyenne dans un stade qui peut en contenir 30'000, c'est du gâchis. Et les sponsors? Entrepreneurs de tous bords, grands banquiers locaux riches à millions et dont on dit qu'ils aiment le foot et le Servette. Où étaient-ils lorsqu'il aurait fallu mettre la main au porte-monnaie?On a pourtant bien failli y croire à ce renouveau du Servette! L'opération «mur de briques» nous avait donné un espoir phénoménal. Tout Genève allait participer. Eh bien non, nos espoirs sont restés sans réponse. Et ce n'est pas faute d'être allé taper aux portes, tous azimuts!En conclusion, si on ne peut trouver quelques millions dans une ville comme Genève pour soutenir son club phare, c'est que Genève ne mérite pas un club en Super League.Je remercie néanmoins tous ceux qui nous ont suivi, les membres du club 1890 en particulier, mais aussi les nombreux anonymes, qui ont participé à l'élan prodigieux du printemps dernier. Et merci aussi aux fidèles spectateurs qui, très régulièrement, se sont déplacés au Stade de Genève pour suivre une équipe qui s'est battue jusqu'au bout.