Les pirates informatiques n’ont aucun scrupule. Ce n’est pas nouveau. Depuis la pandémie de coronavirus, ils profitent de la peur de la population pour infecter les ordinateurs. C’est leur deuxième caractéristique, ils sont opportunistes. A chaque crise, ils noient le web de logiciels espions, pièces jointes malveillantes et autres liens frauduleux. Et le Covid-19 représente une formidable opportunité puisqu’il est mondial, anxiogène et touche potentiellement tout le monde. Un chiffre suffit à saisir l’étendue des dégâts. Selon la société de cybersécurité Barracuda, les attaques via e-mails ont augmenté de 667% depuis la fin du mois de février.
Une explosion de la criminalité en ligne qui inquiète. D’autant que les escrocs ne sévissent pas uniquement sur la toile. Au point de faire réagir la Fédération romande des consommateurs qui a listé les arnaques en cours. On y retrouve les fausses cagnottes, la vente par téléphone de médicaments contrefaits et inefficaces ou encore des call center vous demandant d’appeler un numéro surtaxé pour un colis à livrer. Certaines personnes âgées ont même reçu des propositions d’aide pour leurs courses. Après avoir reçu l’argent, la personne censée leur donner un coup de main a disparu dans la nature. Des démarches proprement scandaleuses et indécentes qui restent souvent impunies, spécialement quand il s’agit d’escroqueries en ligne. La plus grande vigilance est donc de mise. Il convient de faire confiance aux organismes agréés et de ne pas céder à la panique. Cette dernière est toujours mauvaise conseillère…