Le maintien et le renforcement de la place de la Genève internationale sont une nécessité qui mérite des efforts de chaque instant, la majorité de vos élus genevois à Berne se démènent sans relâche pour y être un relai constant. Dans ce domaine, un des dossiers les plus urgents est la rénovation ou l’agrandissement des bâtiments actuels. Lors de sa dernière séance, ce mois-ci, la commission de politique extérieure du National (CPE/APK), en présence de Didier Burkhalter, a accepté trois crédits à cette fin: 292 millions pour la restauration du Palais des Nations, construit en 1938, dans un état crapoteux et inadapté; 76,4 millions pour l’OMS et 70 millions pour l’OIT (ex-BIT).
Ce signe fort et clair de la CPE/APK présage certainement un vote favorable des deux Chambres. Espérons que les récents «cafouillages» de la FIPOI, «fil à la patte» néfaste dont les élus genevois à Berne doivent – hélas – tenir compte, n’entraveront pas le vote final en plénière. D’ailleurs, François Longchamp, président du Conseil d’Etat, auditionné par la commission, a tenté de la rassurer sur ce point. Enfin, la place de la Genève internationale, c’est aussi 15’000 emplois locaux, ne l’oublions pas... Genève, ville sans passé colonial, sans présent impérial, ville d’un pays neutre, doit rester ce centre de médiation et de congrès essentiel pour le devenir de l’humanité.