L’arrivée de Thierry Apothéloz au Conseil d’Etat est une excellente nouvelle pour Genève. Parce que cet homme, au sommet de sa forme politique, incarne à la fois l’expérience (quinze années d’exécutif à Vernier, quatrième ville de Suisse romande), le militantisme (c’est un socialiste, un vrai, et pas un caviar de salon), l’espoir. La conjonction de ces trois qualités, Genève en avait besoin.
Quelque part au plus haut niveau de notre canton, il nous fallait un homme issu du peuple. Un homme de la rive droite, ayant accompli la quasi-totalité de sa carrière politique dans ce qu’il est convenu d’appeler une cité, terme qu’il faut s’empresser d’oublier: Vernier est une ville, comme d’ailleurs Meyrin, Onex, Lancy, une ville oui, avec son âme, son histoire, les confluences de tant de destins. C’est ainsi que Thierry Apothéloz conçoit et raconte Vernier, celui des Avanchets ou du Lignon, ou des Libellules, une ville, une cité, avec des institutions, une mémoire, des âmes humaines.
Puisse Thierry Apothéloz ne jamais oublier d’où il vient. Maintenir, à tout prix, son contact avec la base. Défendre, aux côtés de Serge Dal Busco, les intérêts des communes, dont ils auront l’un et l’autre présidé l’association faîtière, à Genève. Avec ces deux hommes, qui savent ce que l’échelon municipal d’une commune autre que la Ville signifie, il y aura, face au jacobinisme de certains plans directeurs, l’espoir d’une sensibilité nouvelle. Genève, c’est un canton: de Versoix jusqu’à Chancy!