LOI • Ah qu’il est beau ce pays! De Biarritz à Avignon en passant par Paris ou Saint-Malo, on aime y humer l’énergie d’une nation qui peut se targuer de posséder l’un des plus beaux patrimoines naturels. Et que dire de sa culture! Elle permet aux grands esprits d’y trouver un terrain de jeu fertile. Mais la France, c’est aussi Mélenchon et ses syndicats. Une poignée d’arrogants qui défendent le peuple en voyageant en business. Ou qui pensent le défendre, car ils ne représentent finalement personne.
On oublie parfois que le taux de syndicalisation français est le plus faible de l’Union européenne. Il ne s’élève qu’à 7,7% selon les derniers chiffres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En croyant faire plier le gouvernement Macron sur la loi travail, ils se mettent un doigt dans l’œil. Et profondément. Car il est temps que les choses changent. Un exemple? La dernière version du code du travail est un monstre qui comporte plus de 3800 pages! Une véritable machine à bureaucratie.
L’alléger, ce n’est pas pouvoir virer les gens plus facilement, c’est surtout donner à nouveau envie aux patrons d’engager du personnel. Laissons les idiots utiles du capitalisme agiter leurs banderoles. La France insoumise ne l’est que dans son appellation.
Mélenchon et ses amis sont soumis aux diktats d’une autre époque. Mais les temps ont changé. Il est l’heure de réveiller ce peuple qui s’est trop longtemps reposé sur une conjoncture favorable. Avec l’envie de dépoussiérer un marché du travail sclérosé, Emmanuel Macron réalise une promesse de campagne. Mieux, il place la France sur les rails de la prospérité. Pour la Suisse, c’est aussi une bonne nouvelle. Un partenaire économique qui reprend des couleurs, c’est l’assurance de nouveaux profits pour nos sociétés exportatrices.