La crise du journalisme perdure et chacun y va de sa solution! L’amère expérience de la disparition de L’Hebdo nous le rappelle. A la perte d’emploi des professionnels s’ajoutent l’appauvrissement de la pensée et le questionnement de notre démocratie. Les conséquences peuvent être graves si l’on prend les mauvaises décisions.
Le secteur privé et ses géants de l’édition qui engrangent des bénéfices importants de plus en plus dissociés du journalisme, cohabitent avec la SSR qui, avec l’apparition du numérique, doit aussi évoluer et se montrer créative tout en garantissant des programmes diversifiés à toutes les régions linguistiques.
Notre SSR doit faire face à une attaque massive qui a pour nom l’initiative «No Billag» qui, sous prétexte de distorsion de concurrence, aboutirait à un démantèlement du service public médiatique en lui enlevant sa redevance, si elle devait être acceptée par le peuple.
Garantir des contenus qui permettent à la population de se forger une opinion sur les débats politiques et de société et d’être informée de manière pluraliste nécessite une aide financière à toutes les catégories de médias.