Le coût des primes d’assurance maladie est un scandale: des réserves inappropriées des caisses maladie; la multiplication des infrastructures médicales privées; la surfacturation de certains médecins indélicats; le prix et le gaspillage de médicaments. Au parlement fédéral, la majorité actuelle refuse plus de transparence des coûts. Une caisse unique ou des caisses publiques cantonales pourraient l’assurer. Or, il y a urgence.
Le coût exorbitant des primes impacte directement les retraité-e-s à l’AVS, les familles, les revenus modestes, les chômeurs et chômeuses et les jeunes en formation. En 2017, 62% des ménages endettés l’étaient à cause des primes d’assurance maladie. Une proportion en croissance. C’est inadmissible!
Le grand problème, c’est que les primes ne sont pas fixées en fonction du revenu. Pour ce motif, le Parti socialiste s’engage tant au niveau cantonal que fédéral à limiter les primes à 10% du revenu d’un ménage et à augmenter la part de la prime prise en charge par les pouvoirs publics. Grâce à un recours des socialistes lucernois, le Tribunal fédéral a rappelé que l’argent versé aux cantons pour réduire les primes ne peut être utilisé pour autre chose. C’est la moindre. Réjouissons-nous de ce premier pas dans la bonne direction.