Après le flop du Conseil national et de son texte de non mise en œuvre de l’article constitutionnel contre l’immigration de masse, les Etats vont tout reprendre de zéro. L’art. 121 de la Constitution fédérale est clair: une vraie préférence nationale avec un plafond et des contingents pour les nouveaux immigrés.
Le cas des frontaliers est particulier en ceci que, sans s’installer en Suisse, ils impactent fortement l’employabilité des résidents et la mobilité des cantons. Aux cantons donc de fixer leurs limites. Avec, par exemple, un pourcentage maximal de frontaliers par entreprise, qui pourrait varier selon les branches.
La charge administrative serait inexistante puisqu’il suffirait aux entreprises de s’abstenir de demander un nouveau permis G lorsqu’elles dépassent la limite. Pour l’administration, les données de contrôle sont à un clic de souris. Des cantons plus touchés que d’autres pourront aller plus loin, comme le Tessin qui a déjà inscrit la préférence cantonale aux travailleurs locaux dans sa constitution. Un modèle qui a fait des émules parmi les sections UDC de Genève et Neuchâtel, notamment. Alors, votre préférence, vous la préférez comment? Nationale ou cantonale?