L’urgence climatique touche la Suisse de plein fouet, car le réchauffement est deux fois plus rapide dans l’Arc alpin. Les glissements de terrain et les périodes de sècheresse se multiplient. Cela met les agriculteurs en difficulté et représente des coûts importants, sans parler des conséquences pour les personnes concernées. Il faut agir, et sans délai.
Mais le parlement national et les lobbys économiques qui le composent s’en lavent les mains. Ils viennent de vider de sa substance la loi sur le CO2, qui aurait dû permettre de diviser au moins par deux nos émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. La majorité de droite, composée du PLR et de l’UDC, ne semble s’intéresser ni à nos glaciers ni à nos enfants. Par exemple, on ne demande absolument rien aux banques et aux assurances, alors que leurs investissements pèsent lourd dans notre empreinte climatique.
Sauver le climat, c’est sauver nos conditions de vie sur terre. Sans elles, pas de logement, pas d’alimentation, pas d’emplois. C’est donc la priorité numéro un!
Pour Noël, souhaitons-nous un réveil politique, pour des décisions orientées non pas vers les intérêts particuliers de quelques-uns, mais vers notre avenir commun.