Les lendemains de votations se suivent et ne se ressemblent pas.
Souvent amers, plus rarement délectables, ils donnent parfois dans l’aigre-doux. En ce lendemain du 5 juin, c’est le doux qui l’emporte: les résultats signent, globalement, la victoire de la raison.
C’est avec raison que le peuple suisse et genevois a refusé de sur-développer le financement des routes au détriment d’autres besoins.
Avec raison qu’il a rejeté la pseudo-réponse au vrai problème des top managers d’anciennes régies publiques payé·e·s plus haut que leur statut. Avec raison toujours qu’il a (ré)approuvé le diagnostic préimplantatoire, pour limiter, autant que possible, les souffrances des couples concernés.
Pour de bonnes raisons – je l’espère – qu’il a accepté une révision de la loi sur l’asile privilégiant l’efficacité, tout en garantissant les droits des requérant·e·s, ce qui devra toutefois être vérifié.
Et en Ville de Genève, le peuple a eu raison des coupes linéaires dans le social et la culture, fondements du bien vivre ensemble.
Espérons que les prochaines votations ne nous verront pas perdre la raison!