ÉCONOMIE • Pour démontrer que la conseillère d’Etat chargée de l’Economie Fabienne Fischer sert à quelque chose, ses communicants nous envoient à intervalles réguliers des «Newsletters» de son département qui sont autant de prêches-tarte-à-la-crème sur la «durabilité» et la responsabilité sociétale des entreprises. On s’y enorgueillit de proposer des «diagnostic-action» pour 45 PME, l’on y invente un nouveau concept de «responsabilité sociétale des entreprises» et l’on nous invite à participer aux «Rencontres du Management durable»… Quelles propositions vertueuses…
Comme si les entreprises avaient attendu une magistrate verte et ses opérations de green-washing pour s’intéresser aux questions environnementales et répondre à l’urgence climatique. Comme si les nombreuses PME familiales du canton ne s’inscrivaient pas dans une démarche durable pour le bien de leur entreprise, de leurs employés et de l’entier de la société. Ces communications démontrent surtout le manque de connaissance de Fabienne Fischer pour les réalités du monde entrepreneurial genevois.
Et pendant ce temps, la société Firmenich (125 ans d’histoire, fleuron de notre économie) fusionne et déplace son siège hors du canton. Et pendant ce temps, une majorité de gauche au Conseil d’Etat (dont Mme Fischer) décide de soutenir une initiative qui vise à augmenter de 50% l’impôt sur la fortune qui fera partir de nombreux entrepreneurs de ce canton avec leurs emplois.