CœUR «Dans l’empire des signes»: c’est le titre de la toute dernière exposition de la Fondation Martin-Bodmer, jusqu’au 10 avril 2016. Elle tourne autour de la relation humaine et artistique entretenue par le poète français Henri Michaux (1899-1984) avec le peintre chinois Zao Wou-Ki (1920-2013). L’occasion de se plonger, à travers les œuvres du peintre, dans un univers où priment l’importance des signes, celle du geste, et même du mouvement. On connaissait la passion de Michaux pour les arts graphiques, on découvrira là l’intensité d’une rencontre, les vibrations d’une relation. Jacques Berchtold, le directeur de la Fondation Martin-Bodmer, sera lundi 14 décembre sur le plateau de Genève à chaud, sur Léman Bleu, pour nous en dire davantage.
GRIFFE « Der schlechteste Unternehmer der Schweiz»: le plus mauvais entrepreneur de Suisse. C’est la Weltwoche du jeudi 3 décembre qui décerne, sur quatre pages, ce merveilleux prix à Roger de Weck, le patron de la SSR. C’est une délicieuse exécution, en bonne et due forme, en comparaison de laquelle celle du regretté Duc d’Enghien, dans les fossés du Château de Vincennes, le 21 mars 1804, fait figure d’aimable promenade de santé, dans le chant des pinsons. La Weltwoche, de façon froide et systématique, nous recense les erreurs de gestion du patron du Mammouth, qui a réussi à mettre son entreprise dans les chiffres rouges, et doit maintenant se séparer de 250 collaborateurs. Oui, face à cela, à la place de M. de Weck, j’eusse préféré être l’infortuné Louis Antoine de Bourbon-Condé, face aux fusils de Bonaparte. Mon sort en eût été plus doux.