Il fallait s’y attendre. Avec le retour des beaux jours et la fermeture prolongée des restaurants, certaines rues, parcs, places et autres lieux publics sont redevenus de véritables dépotoirs. Parfois au-delà des limites de l’insalubrité.
Notamment là où, au petit matin, les restes de plats à l’emporter s’entassent sur les tables alors que canettes, bouteilles, emballages vides, mégots et autres immondices sont jetés à même le sol. Ecœurant.
Ces incivilités à répétition ont de quoi mettre sur les nerfs un grand nombre d’habitants. Mais aussi polluer en profondeur le travail de la Voirie de la Ville de Genève.
Depuis début avril, celle-ci a déployé les grands moyens et musclé son dispositif anti-déchets pour tenter d’endiguer le fléau.
De notre côté, la rédaction du «GHI», va reconduire dès ce printemps l’opération «Photographiez la saleté de nos rues». Pour mémoire, celle-ci avait enflammé les réseaux sociaux et mobilisé un très grand nombre de citoyens en 2019.
Photos à l’appui, les participants avaient immortalisé l’état déplorable de nombreux lieux publics. Uniquement les lieux, c’est important de le rappeler. But de cette mobilisation citoyenne: aider les autorités à mieux cibler leurs efforts. Nous y reviendrons de manière plus détaillée dans les semaines à venir.
En attendant, à chacun d’entendre et respecter l’appel des autorités. Leur message est clair et facile à suivre: la propreté de nos rues est l’affaire de tous.