Bon, j’avais la flemme d’écrire cette chronique, alors je suis allée sur ChatGPT pour la lui faire écrire à ma place. Mais, le système m’a mise en file d’attente. Voilà bien ma veine, et la vôtre, car au lieu d’une intelligence artificielle – donc parfaite – vous allez vous retrouver avec ma pauvre bêtise humaine.
Le saviez-vous? L’hypothèse de simulation est une expérience de pensée supposant que si l’on vit dans une société qui possède la capacité technologique de créer une réalité virtuelle genre Matrix et décide de l’utiliser, cela signifie qu’on vit presque certainement dans une réalité virtuelle.
C’est logique, s’il existe une matrice et une réalité virtuelle dans laquelle une population est «enfermée», alors la possibilité que nous fassions partie de la vraie humanité dans cette société est infinitésimale – on aurait vraiment de la chance d’être la seule civilisation authentique sur toutes celles vivant dans la réalité virtuelle.
Une chose est intéressante dans cette hypothèse: un des éléments qui nous permettraient d’établir de manière certaine que nous ne vivons pas dans une réalité virtuelle est notre foi en l’éthique. En effet, si on peut s’assurer que notre société ne peut pas, pour des raisons éthiques, basculer vers une réalité virtuelle, on est sauvé.
Finalement, j’ai bien fait d’écrire cette chronique moi-même. Elle n’est peut-être pas aussi intelligente que si elle avait été générée par l’IA mais, elle se base sur quelque chose de très bassement humain: une émotion. C’est cette émotion, la peur en l’occurrence, qui me fait me tourner vers un autre outil qui – pour l’instant – reste l’apanage de l’humain: l’éthique. C’est peut-être ça, les émotions et l’éthique, notre définitive valeur ajoutée.