C'est mon dernier, un dernier petit édito pour la route avant de poursuivre mon chemin vers de nouveaux horizons. A l'heure du départ, ces quelques mots sont d'abord pour toi, cher lecteur. Pour te remercier de nous avoir suivis ou rejoints pour certains, d'avoir lu, réagi, aimé ou détesté ce que tu as découvert chaque semaine dans les pages que nous t'avons concoctées.
Quand je suis arrivée il y a quatre ans, mon prédécesseur Giancarlo Mariani m’a simplement dit: «Tente le coup!». A dire vrai, je n’y croyais guère. Et puis, j'ai découvert ce canard vert. Son côté grognon, contestataire et surtout populaire. Tout le monde a une histoire avec le GHI. L'attachement des Genevois à cet hebdomadaire glissé chaque semaine dans leurs boîtes aux lettres est réel. Cette porte d'entrée, c'est une chance incroyable mais aussi une forte responsabilité.
Vous informer de ce qui se passe dans la cité, vous parler de ce qui fait votre quotidien, vous donner les clés de compréhension, vous emmener à la découverte de nouvelles personnes ou lieux, vous divertir, telle est la mission. En ce qui me concerne, elle aura duré quatre ans. Je m'en vais, des souvenirs plein la tête. Ravie d'avoir pu mener ce navire. A bon port, je l'espère.
Merci à la direction du GHI de m'avoir fait confiance et à mes talentueux et sympathiques collègues (tout particulièrement à Anne-Marie Mathys) pour leur travail acharné comme les moments de complicité. Je quitte le GHI mais laisse la rédaction en chef entre de bonnes mains. Afin que chaque semaine, tu aies le plaisir, cher lecteur, de le retrouver dans ta boîte aux lettres. Quant à moi, je mets le cap vers de nouvelles aventures. Je te dis ciao et à très bientôt!