Les années 1960 ont vu naître ces motos spéciales, que les amateurs appelaient café racers, nom provenant d’une réputation: il fallait faire un aller et retour pendant que la chanson du juke-box jouait encore. Les motards de l’époque dénudaient leur machine, installaient des petits guidons directement sur les fourches pour adopter une position basse. Et gonflaient le moteur.
L’esprit reste
Cette inspiration se manifeste dans la Thruxton de Triumph. Guidon courbé et bas, roues à rayons, moteur à la musicalité bien rauque, on retrouve sans nul doute les qualités et les émotions désirées. Avec des atouts bien trempés dans la technologie du 21e siècle.
Cette moto est un rêve, il fallait pouvoir l’emmener sur les routes du pays. D’abord, elle attire le regard, avec son côté ancien-moderne. Ensuite, elle pétarade joyeusement, émettant de sympathiques coups de pétard quand on lâche les gaz. Enfin, merci notre époque, elle est très facile à conduire, ce qui augmente le plaisir. Elle tient bien la route, freine sans surprise et accélère puissamment. Son moteur bicylindre répond aux sollicitations sans hésitation.
Coiffé d’un casque jet, assorti de lunettes rondes à l’allure rétro, il ne reste plus qu’à choisir un ensemble cuir rappelant les belles années. La Thruxton 2014 a réussi à camoufler ses atouts modernes, comme les injecteurs, mettant en évidence des ailettes de refroidissement de la culasse du plus bel effet.
Rouler à l’ancienne avec une bécane dernier cri, c’est tellement chic que cela explique le succès de la formule où Triumph excelle.