Je n’ai pas voulu me ruer sur l’ouvrage Le Suppléant, me confortant que tout avait été écrit et dit sur, et par, le prince Harry. Descendu en flammes – il est habitué, d’ailleurs! – j’ai voulu me faire ma propre opinion. A reculons, j’ai entamé la lecture de ce pavé de plus de 500 pages… Et, je l’avoue humblement, j’ai été interpellée. De toutes ses lignes, reste en filigrane la douleur d’avoir perdu sa maman à l’âge de 13 ans, de ne pas y avoir cru, de n’avoir pas pu verser de larmes, d’avoir dû rester «droit», de ne pas avoir reçu assez d’amour et de tendresse pour traverser son deuil… Oui, je sais, avec son rang, il ne devrait pas conspuer sa – royale – famille. Mais j’ai découvert un jeune homme sensible. Et cela fait du bien de savoir que dans cette monarchie anglaise, il reste quelqu’un d’assez accessible, sincère et émotif! Et surtout, un humain qui parle, ouvertement, autant de ses défauts que de ses qualités!