Les dégâts dus à la tempête dans les Alpes-Maritimes (France) début octobre sont immenses. Et les pertes, vécues par les sinistrés, multiples: décès de proches ou d’amis, plus de maison, souvenirs engloutis. A cela s’ajoute une autre réalité. Plus choquante. Dans certains villages, les cimetières, aussi, ont été emportés… Les pluies diluviennes ont déplacé plus d’une centaine de corps sur une vingtaine de kilomètres, parfois jusque dans des jardins. Outre l’effroi provoqué par ces cercueils qui ne sont plus inhumés, s’ajoute «un problème sanitaire de préservation, de conservation dans la dignité de ces corps», a soulevé le maire de Tende, une des communes du département touché par cette tempête. En cause: les pannes d’électricité et le manque de lieux pour entreposer les cercueils. De quoi ajouter encore aux difficultés vécues et aux chagrins. Immenses! Je ne peux qu’être en pensée avec ces habitants, angoissés et perdus!