Etre écolo – une mode et un vrai défi! – c’est s’inscrire dans des actions liées au quotidien… jusque dans la mort. «Out!» donc les inhumations et incinérations, jugées trop polluantes pour la planète qui se meurt. Elle aussi… Les funérailles «vertes» font donc partie intégrante de toutes ces grandes réflexions écolos. Une «méthode» intéresse particulièrement: l’humusation. Le principe? Le corps du défunt est enterré, enveloppé dans un linceul biodégradable, sous un broyat de bois d’élagage, riche en micro-organismes. Une année plus tard, la famille reçoit un mètre cube d’humus, de terre compostée, à utiliser comme bon lui semble. Idée intéressante. Il faudra alors ritualiser plusieurs fois: mise en terre et, une année plus tard, «réception» de ce compost peu commun et son «affectation». En sommes-nous capables, nous pour qui la mort est si taboue? Un état aux Etats-Unis a passé le pas; en Belgique, c’est pour bientôt. Avec quelques questions encore en suspens…