Dans quelques pays d’Asie, le Covid vire au cauchemar. En Chine, par exemple, l’économie est, depuis plusieurs mois, à l’arrêt dans des mégapoles. Régime autoritaire oblige, nous voyons peu d’images de ce qui s’y déroule… Mais quand elles sont visibles, nous restons pantois: hangars immenses, illuminés jour et nuit, où sont entassées des centaines de personnes, malades ou ayant été en contact avec des amis ou connaissances, infectées.
Tout cela avec force nuées de policiers en tenue de camouflage emmenant les gens dans ces zones de rétention… Nous assistons, médusés (je le répète!) devant notre écran qui «crache» des images ubuesques, comme des gens qui hurlent depuis leurs fenêtres de building, d’autres qui craquent, las d’obéir aveuglément.
Soudain, le visage de cet homme quinquagénaire vous happe. En détresse totale, il pleure: «Je travaille et on me laisse mourir de faim!» Une personne lui donne quelques fruits pour qu’il puisse manger quelque chose… Exténué et probablement honteux, il remercie son généreux donateur…