La FSMO fête un siècle et demi d’existence

  • Le président de la FSMO, Didier Fleck, souhaiterait  que la fondation gagne en popularité. TR

    Le président de la FSMO, Didier Fleck, souhaiterait que la fondation gagne en popularité. TR

SOLIDARITé • Créée en 1872, la Fondation de secours mutuels aux orphelins (FSMO) a célébré ses 150 ans samedi 25 mars. Rencontre avec Didier Fleck, président de cette structure qui vient en aide aux enfants qui perdent un parent.

GHI: Quelle est la situation actuelle? Didier Fleck: Environ 2000 parents cotisent auprès de notre fondation et près de 3000 enfants sont couverts par la FSMO, pour moitié provenant d’entreprises. Actuellement, une cinquantaine d’enfants ayant perdu leur famille sont accueillis chez certains de nos adhérents. Depuis 150 ans, le nombre d’adhérents est resté relativement stable. Nous avons créé un fonds de secours, alimenté par des legs et des donations, qui nous permet d’aller un peu au-delà de nos prestations contractuelles dans des cas de rigueur.

– Quelles sont les causes qui conduisent à devenir orphelins? Il s’agit essentiellement d’enfants touchés par le décès d’un parent suite à une maladie ou à un accident. Nous soutenons également des enfants dont les parents ne parviennent plus à assumer l’éducation de leur progéniture. A côté de nos prestations, nous avons aussi un fonds de secours qui permet d’aller plus loin. Concrètement, avec ce fonds, la FSMO prend en charge les dépenses dans le cas où un indépendant ne peut plus payer. Nous assumons ainsi un rôle de soutien financier et psychologique aux familles.

– Comment la FSMO vient-elle concrètement en aide? Nous fonctionnons un peu comme une assurance privée. L’adhésion résulte d’un libre choix et que notre prestation repose sur un rapport cotisations-survenance d’un sinistre-prestations, avec un taux de risque calculé par un actuaire. Nous proposons également nos prestations aux entreprises qui souhaitent étendre ou diversifier la couverture de leurs collaborateurs ayant des enfants.