Bâches, barrières, engins de chantier: pas de doute, les travaux à l’avenue de la Paix, dans le quartier de Pâquis-Sécheron, ont bien débuté. La Ville de Genève mène un chantier de longue haleine pour rénover et reconstruire, lorsque c’est nécessaire, ses canalisations. Autre but: séparer les eaux pluviales des eaux usées.
A cet effet, un bassin de rétention des eaux de pluie est en construction à l’intérieur du parc William Rappard, situé entre les Conservatoire et Jardin botaniques d’un côté et le bâtiment de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) de l’autre. Une fois terminé, ce bassin doit permettre de stocker les eaux pluviales excédentaires et ainsi éviter les inondations en cas de fortes précipitations.
Nouveau biotope
Concrètement, les eaux de pluie se mélangeront à celles de la rue de Lausanne à l’aide d’une canalisation qui collecte les eaux de drainage, avant de rejoindre le nouveau bassin aménagé. Composé de deux étangs, communicants mais séparés par une digue submersible, ces deux surfaces ne formeront qu’un seul plan d’eau en cas de fortes pluies.
Autre avantage selon les autorités: cette réserve d’eau accueillera un nouveau biotope. Dans ce but, la Ville indique qu’un niveau d’eau minimum sera assuré.
«Une végétation diversifiée se développera selon différentes strates, comprenant des plantes aquatiques, des arbustes et des arbres», promet Anaïs Balabazan, déléguée à l’information et à la communication au Département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité.