Servette n'a toujours inscrit qu'un seul petit point en cinq matches de championnat. Avec des attaquants en manque de confiance (2 buts inscrits) et une défense encore trop perméable (9 buts encaissés), l'équipe de Joao Alves se doit de réagir, dimanche prochain contre le FC Zurich. «On peut considérer ce match sous deux angles, analyse le capitaine Lionel Pizzinat. D'abord, comme un match couperet avec une grosse pression. Ou alors comme un match important, mais un match comme un autre. Il reste beaucoup de points en jeu.» Quelle option choisissez-vous? «Il faut prendre la rencontre avec le plus de tranquillité possible et ne pas se mettre une pression exagérée. On fait appel à nos supporters... Dans les moments difficiles, on a besoin de leur soutien, pas seulement quand les choses vont bien comme en fin de saison dernière. Le groupe est le même, l'entraîneur est le même, alors continuez à nous soutenir, nous avons besoin de vous.»
Redonner confiance
Même volonté de calmer les esprits du côté d'Anthony Braizat, le coach assistant. «On reste zen. Il faut savoir que la plupart des équipes de Super League ont joué 4 à 5 matches en 1 mois. De notre côté, on en a eu 9, avec de longs déplacements à l'étranger. A cause de ces matches à répétition, nous avons eu également des blessés. Les joueurs étaient cuits. Avec la fatigue et les blessures, à l'entraînement tu ne peux pas faire de travail de fond, juste de la régénération. Là, on va pouvoir enfin retravailler correctement et mettre des stratégies en place tactiquement. C'est important. On va se préparer pour faire un grand match dimanche. L'équipe a besoin de points. Les joueurs sont sensibles à la situation. Ce n'est jamais bon quand ils commencent à scruter le classement, le doute s'installe. Notre rôle d'entraîneurs est de leur redonner confiance. Nous savions que ce début de saison allait être difficile. C'est le cas!»