Vous avez été nombreux à nous répondre à la question: pourquoi ne pas castrer, de manière chirurgicale ou chimique, les criminels sexuels récidivistes? Un sondage qui faisait suite à l'article de Juliette Buffat, psychiatre et sexologue, ainsi qu'au drame d'Adeline. La majorité d'entre vous (52%) s'est montré favorable à la castration. Beaucoup de lecteurs ont expliqué les raisons de leurs choix, que ce soit sur notre site internet ghi.ch, Facebook ou par courrier. En voici quelques extraits.
Ce sondage GHI n'est pas à considérer comme représentatif de la volonté de la population. Son but se limite à faire entendre une partie de l'opinion publique sur un grand thème d'actualité.
Courrier des lecteurs
Réactions à l'article et au sondage, «Pourquoi ne pas castrer les criminels sexuels?», parus le 26 septembre.
Respect des victimes
Je suis 100% pour la castration chirurgicale pour les criminels sexuels récidivistes. Vous parlez du respect des droits de l'auteur. Lui, a-t-il eu le respect des droits des personnes qu'il a violées? Non, absolument pas, alors on peut le castrer [...]. En plus, bien que cela coûte très très cher de les garder en vie, il faut des peines à vie avec une sécurité renforcée pour que jamais, mais alors jamais, il ne sorte de son vivant de la prison. [...]
Colette Meyer
Félicitations!
Je vous félicite d'oser lancer ce débat absolument nécessaire. Merci et bravo! Etant donné que la peine de mort n'est plus tellement envisageable dans notre société, la castration (quelle qu'elle soit) est vraiment la seule et unique solution pour empêcher ces malades d'être un danger pour les autres.
Denise Gillard T.
Récidiviste
Ce que je sais est qu'un récidiviste reste un récidiviste, peu importe que ce soit sexuel ou pas. Seul l'internement à vie ou la mort peuvent y mettre fin. C'est l'«instinct de SUR-vie» qui mène à ces actes immondes. C'est Tanatos contre Eros. On ne peut pas éduquer ces gens, pas plus que changer le cerveau... A méditer.
Lucie Staubli a réagi sur Facebook
Pour la castration
La castration doit intervenir, non pas de manière chimique mais chirurgicale, faite sans souffrance bien entendu. [...] Ni la Torah, ni la Bible, ni le Coran, tous trois écrits par des Hommes, je veux dire des mâles, n’envisagent une telle punition. Mais que des enfants aient leur vie entière ruinée par ces malades, cela leur est indifférent [...]. Je ne verrai sans doute jamais un jugement de la sorte, mais peut-être que l’idée fera son chemin.
Marianne Herzog-Favre
Médicament «oublié»
Je suis pour la castration chirurgicale et pas médicale, car les condamnés ne prendraient pas le médicament.
Pierre PERONE
Catastrophes évitées
Il n y a que la castration pour éviter toutes les catastrophes.
Mireille Steib-Ballet
Castration manuelle
La castration chimique n'est pas assez douloureuse pour ce genre d'individu. Autant qu'il souffre un peu avec une castration manuelle, style gros sécateur. Et sans analgésiques.
Dominique Bianchi a réagi sur Facebook
Un leurre
La castration chimique, ou physique, est un leurre. Les études ont démontré que ces tueurs, une fois castrés, génèrent des déviances encore plus perverses. Ils peuvent violer avec des objets. Une révision du code pénal, avec des peines plus sévères voire un enfermement à vie est impérative. [...] Attention à ne pas se laisser aller aux émotions, suite au drame d'Adeline, crier vengeance et déraper dans des idées populistes. Un détenu à vie coûte cher, mais le protocole de la peine capitale encore plus. [...]
Viviane Chevalier a réagi sur Facebook
Recul de notre société
Notre société reculera toujours devant les mesures extrêmes, qui pourtant sauveraient sans doute des vies.
Jean Robert a réagi sur Facebook
Choisie par le détenu
La castration, si elle est choisie par le détenu comme moyen de réintégrer la vie civile, je suis pour. Une castration automatique, non. Tout d'abord parce que les experts, qui décideront si une castration est nécessaire ou non, ne sont pas infaillibles. Bien souvent, ils ne font qu'émettre un avis et n'ont pas de certitude quant à la récidive. D'autre part, la peur de rendre un mauvais avis pourrait conduire les experts à ne pas prendre de risque et préférer recommander la castration.
Eli Fereira a réagi sur Facebook
Pulsions toujours présentes
La castration n'enlève pas les pulsions meurtrières...
Christiane Reider a réagi sur Facebook
Aucun changement...
Le malheur d'Adeline n'est pas le premier et malheureusement pas le dernier. Mais à chaque fois la même question existentielle: pourquoi ne pas castrer les criminels sexuels? Des débats qui, à chaque fois, tournent dans le vide car aucun changement ne sera fait!
Caroline Krieg a réagi sur Facebook
Solution pacifique évidente
J'ai déjà traité cette question sur mon blog, le 16 septembre. Délinquants sexuels: Internement à vie ou orchidectomie? L’orchidectomie, un joli nom pour une solution pacifique évidente, qui, pour des motifs culturels, demeure sans débat tant dans notre pays que dans le monde occidental. La solution à quoi? Au problème des délinquants sexuels qui ne peuvent résister à l’appel trop fort de leurs hormones. Il leur faut des proies, enfants, femmes, des personnes moins fortes physiquement, donc plus faciles à agresser, à violer, voire à assassiner. Ces gens-là ne peuvent résister à leurs pulsions et ne peuvent pas non plus s’amender car ce qui les pousse au crime est plus fort que leur volonté. [...]
Danièle Magnin a réagi sur ghi.ch
Vision réductrice
Comme si les hormones expliquaient tout du comportement humain! C'est la vision réductrice de la médecine officielle, qui veut tout médicaliser et influencer par quelques pilules et vaccins. Le droit à l'intégrité physique et psychique de tout être humain doit être respecté, celle des sérial killers et violeurs aussi. Je ne vois pas du tout la solution dans une castration physique, qui est de se débarrasser à bon compte de la problématique serial killer violeur. Si un violeur ou pédophile est d'accord avec un consentement éclairé de prendre des pilules pour diminuer sa libido et se soumettre à des contrôles réguliers, pourquoi pas. [...]
Muriel a réagi sur ghi.ch
Pas une solution
La castration n'est pas une solution, car les récidivistes risquent d'utiliser autre chose que leurs organes pour commettre leurs viols.
Christelle a réagi sur ghi.ch
Les pulsions restent
La castration n'évite en aucun cas le fait que ces personnes puissent faire du mal sexuellement. Ils le peuvent avec leurs doigts, des objets ou autres. De plus, les pulsions restent présentes.
Amelia a réagi sur ghi.ch
Peine de mort à rétablir
Ceux qui sont contre, je ne comprends pas leur choix. Moi je suis pour à 1000% [...]. Je n'ai aucun goût pour ces gens, que du dégoût. Et si j'avais un pouvoir, ce serait d'appliquer la peine de mort aux violeurs et aux pédophiles.
Jasmine a réagi sur ghi.ch