INFRACTIONS PÉNALES • La hausse des infractions pénales en 2016 pour des violences domestiques a été de 12,7%, principalement pour lésions corporelles, mais aussi menaces et injures. L’étude de l’Observatoire genevois des violences domestiques, regroupant quatorze institutions s’appuie aussi sur les statistiques policières. Près de la moitié des cas concernent des incidents entre parents et enfants. Les femmes sont les principales victimes de coups ou de menaces (68%) tandis que leurs auteurs sont des hommes. Chez les mineurs, on trouve la même proportion de filles que de garçons parmi les victimes. Par contre, les agresseurs adolescents ou enfants sont d’abord des garçons (59%). Les violences les plus fréquentes sont d’ordre psychologiques. Les injures sont ainsi en forte hausse. Selon l’étude, 1,3% de la population genevoise a été auteur ou victime de violences en 2016, contre 1,5% l’année précédente. ats