Sitôt l’alerte donnée, le syndicat affirme « se charger de vérifier les sources pour ensuite, faire remonter l’information aux employeurs dans le cadre du partenariat social ». L’objectif pour le syndicat est que les membres du personnel n’aient pas à porter le poids des procédures liées aux difficultés qu’ils rencontrent.
A l’origine de cette décision, un constat : le silence voire le climat de peur qu’affrontent de plus en plus d’employés et qui hésitent désormais à dénoncer des situations de maltraitance par crainte de répercussions sur leur propre emploi.
Secteur social
Dans le viseur du syndicat, le secteur social : « Depuis trois décennies, nous observons une tendance croissante à la privatisation du secteur social, où les fondations privées deviennent des acteurs clés du financement, constate le syndicat. À la tête de ces institutions, des dirigeants issus du secteur privé prennent les rênes sans véritable expérience du terrain ni compréhension des besoins spécifiques des personnes prises en charge. Ces établissements sont alors gérés comme des entreprises. Les conséquences sont palpables : les équipes travaillent en sous-effectif, sont constamment sous pression managériale et se voient imposer une pseudo- gestion horizontale. Cette situation mène à des taux alarmants de burnout, un turn-over élevé et jusqu'à 15% des employés en arrêt maladie »