Ils interviennent en cas d’incidents sur le domaine aéronautique et ses environs en luttant contre le feu et en portant secours aux victimes. Créée en 1948 avec, au départ, un seul permanent, la caserne des sapeurs-pompiers de l’aéroport de Genève célèbre ses 75 ans d’existence. L’occasion de mettre en lumière le travail de ces héros de l’ombre, qui assurent en permanence la sécurité du lieu.
En tout, le Service de sauvegarde et de lutte contre les incendies aéroportuaires (SSLIA) compte aujourd’hui 120 collaborateurs dans différentes sections. Des hommes et des femmes qui se relaient 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et interviennent pour des motifs très variés.
Plus de 8200 sorties par an
«On compte plus de 8200 sorties par année. En plus des départs de feu, nous agissons par exemple contre les essaims d’insectes qui peuvent apparaître, mais aussi lorsqu’une alerte est donnée dans une des nombreuses cuisines ou dans un parking de l’aéroport», détaille Taline Abdel Nour, porte-parole de Genève Aéroport. Elle rappelle que la crainte ultime reste le crash d’avion, chose qui ne s’est plus produite depuis 40 ans à Cointrin, le dernier étant celui de 1982.
Mais, ce n’est pas tout. Les pompiers de la caserne de l’aéroport sont également appelés en renfort en cas d’incidents à proximité. Ce fut notamment le cas lors de l’incendie d’un mur de grimpe à Satigny le 17 avril 2022. «Il y a un périmètre aéroportuaire sur lequel nous pourrions agir. Il faut noter que les fumées peuvent avoir un impact sur le fonctionnement de l’aéroport, même si elles sont en dehors de notre enceinte», précise Taline Abdel Nour.
Pour marquer le coup de ces 75 ans, une cérémonie officielle a lieu le 10 mai, en présence des autorités. Suivront plusieurs événements, allant de portes ouvertes à la participation des pompiers de l’aéroport à la journée «future en tous genres», le 9 novembre. De quoi permettre à des jeunes de se faire une idée pratique des métiers dans lesquels les femmes sont sous-représentées.