Troisième volet d’une saga créée en 2014 par Philippe de Chauveron, «Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon Dieu?» circonstancie les hilarantes tourmentes d’une famille multicolore.
Il y a huit ans, les spectateurs s’étaient rués dans les salles obscures pour découvrir Chantal Lauby et Christian Clavier, alias Marie et Claude Verneuil, campant un couple issu de la haute bourgeoisie aux principes étriqués.
Dans le premier volet de cette comédie populaire sur les préjugés et le racisme, le couple assistait médusé aux mariages de ses quatre filles avec un musulman, un juif, un Chinois et un black. Quelques années plus tard, le réalisateur prenait les mêmes et recommençait. Cette fois, Claude et Marie Verneuil étaient confrontés à une nouvelle tourmente: le départ annoncé de leurs quatre filles pour Israël, la Chine, l’Algérie et l’Inde.
En 2022, Philippe de Chauveron revient avec une histoire qui va agiter une fois encore l’existence de cette famille. A l’occasion des quarante de mariage de Claude et Marie Verneuil, leurs filles décident d’organiser une fête surprise dans la maison familiale. Elles y convient les parents de leurs époux. Nouvelles tribulations pour ce couple «vieille France» contraint de cohabiter avec des invités qui viennent chahuter leurs petites habitudes.
Christian Clavier et Chantal Lauby excellent en bourgeois crispés luttant tant bien que mal contre leurs a priori. Et le reste de la troupe, à laquelle s’ajoutent des nouveaux venus comme Daniel Russo, Nanou Garcia, Li Heling ou encore Abbes Zahmani, amène une fraîcheur à l’histoire. Après le succès impressionnant des deux premiers films, gageons que ces nouvelles aventures familiales séduiront le public romand.
«Qu’est qu’on a tous fait au bon Dieu», sortie le 6 avril