JUSTICE • «Il faut maintenant des mesures beaucoup plus énergiques pour interdire les activités d’Uber», assène Me Pierre Bayenet. La société californienne qui développe des applications destinées aux transports de particuliers est à nouveau mise à l’index. «J’ai envoyé un courrier lundi 30 mars, au conseiller d’Etat Pierre Maudet. Je lui demande notamment le blocage du site internet d’Uber et la saisie des permis de conduire et de circulation des chauffeurs travaillant pour la société», ajoute l’avocat des 637 taxis genevois du service public. En effet, depuis la confirmation d’illégalité de la société par la Cour de justice, aucune mesure concrète n’a été prise. «C’est aujourd’hui le rôle du Service du commerce, dirigé par Pierre Maudet, d’appliquer la loi. Si rien n’est fait, les chauffeurs de taxis menacent d’avoir recours à des actions plus spectaculaires», avertit l’avocat. NB