Bonne nouvelle sur le front tendu de l’hébergement des migrants à Genève. Une trentaine de logements sont déjà disponibles dans le canton. «L’Hospice général doit encore examiner les locaux situés entre la Ville de Genève et Vernier, explique le conseiller d’Etat Mauro Poggia, en charge du Département de l’emploi, des affaires sociales et de la santé (DEAS). Si l’état des lieux le permet, ils pourront accueillir très rapidement entre 50 et 100 migrants actuellement hébergés en abris de protection civile», se réjouit-il. Avant de préciser: «Initialement voués à la démolition, ces logements ne sont pas pris à la population.»
Autres solutions
Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, d’autres solutions ont été proposées par l’Hospice général (HG). «D’ici la fin de l’année, 150 places seront créées dans un bâtiment administratif occupé jusqu’au 1er septembre par l’organisation internationale ONUSIDA», annonce ainsi un communiqué de l’HG, daté du mardi 11 août. «La réaffectation de ces bureaux, situés à l’avenue Appia à Pregny-Chambésy, devrait permettre d’accueillir entre 150 et 200 personnes, dès 2016», précise encore l’institution qui s’apprête à déposer une demande de changement d’affectation.
Fermer des abris
«Entre la construction de bâtiments pré-fabriqués notamment à La Praille, la recherche de logements et la création de foyers, nous travaillons activement sur une trentaine de pistes. Notre objectif est que tous les cas soient résolus au plus vite», résume le magistrat Mauro Poggia, qui n’exclut pas, à terme, de pouvoir fermer certains abris de protection civile.
Ultimatum
«Nous n’avons pas d’alternative à proposer aux requérants d’asile déboutés qui ont été relogés par la Ville de Genève à la Salle du Faubourg», tient encore à préciser Mauro Poggia. «A ma connaissance, l’ultimatum fixé par les autorités de la Ville de Genève au samedi 15 août devra être respecté.»