SAIT que ce pays est attaché aux traditions. Et les sénateurs encore plus que les autres, eux qui ont refusé cette semaine de supprimer l’obligation de se marier devant témoins. Ce qui se défend: par les temps qui courent, les mariés ont intérêt à avoir des gens prêts à témoigner que certains sont encore capables de faire une pareille connerie. Sans quoi on risquerait de ne pas les croire…
RELÈVE que gagner beaucoup d’argent n’empêche pas de dire de grosses conneries. Ce qui peut être une consolation pour les pauvres. Exemple avec Bernard Nicod qui a estimé «que les banques suisses sont aujourd’hui maltraitées comme l’ont été les Juifs par les nazis»! Et le promoteur immobilier lausannois sait de quoi il parle: lui qui arrive à louer des baraques de camps de concentration au prix de chambres d’hôtel cinq étoiles…
A LU qu’une grosse polémique fait rage en Italie en marge du «Fertility Day» (un nom très italien), autrement dit la journée nationale de la fertilité, qui a eu lieu le 22 septembre dernier et qui rappelle méchamment à beaucoup la propagande nataliste des fascistes. Et la presse de titrer: «Pour stopper la dénatalité, l’Italie rate sa campagne». Elle aurait peut-être dû engager Darbellay comme consultant? En tous les cas, si la polémique continue d’enfler, ce n’est pas encore le cas des Italiennes.
CONSTATE que le Parti Socialiste a fort à faire entre les arrivés qui ont pris goût au pouvoir et les arrivistes qu’aimeraient y goûter. Alors qu’en Valais, ledit parti a préféré ménager la chèvre et le chou en optant pour une liste à deux aux prochaines cantonales, dans le canton de Vaud, le PS du coin a refusé une dérogation à Anne-Catherine Lyon. D’où ce pronostic de la presse: «La conseillère nationale Cesla Amarelle part favorite dans la course au Conseil d’Etat vaudois». Encore une ancienne gauchiste qui ne sera pas rentrée au PS pour rien…