Joël Dicker trépigne. Jamais il n’aura connu parution aussi étrange. En raison de la pandémie, son dernier roman, L’énigme de la chambre 622, sort deux mois plus tard que prévu. «Il sera dans toutes les librairies de Suisse à partir du 19 mai (et le 27 mai en France)», peut enfin clamer l’auteur à succès.
La promotion a été brusquement interrompue à la mi-mars. Comment l’a-t-il vécu? «Comme un simple report, assure-t-il. Ce n’est pas un drame. Ce qui m’attriste beaucoup en revanche c’est que je ne peux pas aller en librairie, rencontrer les lecteurs et signer des dédicaces. Or, je me réjouissais. Tout le plaisir de la sortie d’un livre, c’est de retrouver ce lien.»
«Soutenez les librairies!»
Un lien qui s’annonce d’autant plus fort avec cet ouvrage puisque, pour la première fois, l’action se situe en Suisse et principalement ici, chez nous! «Genève a toujours compté pour moi. C’est la ville de mon enfance, celle où j’habite. Ce que je raconte, c’est le rapport à ma Genève», nous confiait-il en mars (GHI du 12.03.20). Il aurait sans nul doute aimé échanger sur ce sujet avec son lectorat. «Peut-être que l’on pourra organiser des dédicaces en septembre», se hasarde-t-il.
En attendant, Joël Dicker garde le contact avec ses fans via les réseaux sociaux et il a proposé aux libraires d’organiser des rencontres virtuelles via l’application Zoom, «même si ça n’a pas le même charme». Et l’auteur de conclure par ce cri du cœur: «Allez dans les librairies! Soutenez-les!»