Des indépendants en colère lancent leur mouvement citoyen

CRISE ÉCONOMIQUE • Au bord de la faillite et consternés par les divisions politiques, des centaines d’indépendants s’unissent pour faire entendre leur voix à Genève. Un mouvement né d’une tribune publiée sur Facebook par Nicolas Ambrosetti, le directeur de l’agence de voyages VickyH Destinations: «Après avoir posté mon coup de gueule, j’ai reçu plus de 600 e-mails, messages sur les réseaux sociaux et autres coups de fil. De la part de restaurateurs, de cafetiers, mais aussi de graphistes, de médecins ou même de tatoueurs. J’ai compris à ce moment-là l’ampleur du ras-le-bol et je me suis dit que l’on ne pouvait pas rester les bras croisés.» A l’heure où ces lignes sont écrites, l’entrepreneur genevois recherche activement un nom et un statut juridique à ce mouvement qui entend peser de tout son poids dans le débat citoyen. Et dépasser les problématiques liées à la pandémie actuelle: «Si le Covid-19 était le seul problème à Genève, cela se saurait. Cela fait des années que nos élus se moquent de nous alors que nous les payons grassement. Les décisions sont prises en méprisant le peuple.»