CONSEIL D’ÉTAT • Or donc, Christian Lüscher, qui n’est pas à un excès près, propose que la droite présente cinq candidates aux prochaines élections au Conseil d’Etat qui auront lieu en 2023. Si son souhait est exaucé – sait-on jamais – et que plusieurs d’entre elles soient élues, on compterait alors une majorité de femmes au gouvernement.
Ce qui foulerait au pied le principe même de l’égalité des sexes, ce symbole que l’on tente vainement de faire appliquer chez nous depuis de si longues années. Enfin, c’est surtout dans les milieux de gauche que l’on exige que l’égalité des sexes soit respectée tant en politique que dans les entreprises. C’est bien! Je suis entièrement d’accord, il faut tendre vers cette égalité.
Mais alors qu’elles sont déjà fortement représentées au Conseil d’Etat avec trois femmes élues, dont paraît-il une certaine Fabienne Fischer - dont personne n’a jamais entendu parler, en rajouter deux ou trois de plus viendrait à fausser dans l’autre sens cette égalité hommes/femmes.
Et là je ne suis, a priori, pas d’accord: l’égalité doit se pratiquer dans les deux sens! A moins que les partis ne nous trouvent quelques perles rares, réellement efficaces et performantes. Car nul ne le niera, Genève a un besoin urgent de nouveaux dirigeants forts et efficients pour redresser ses finances et redessiner un avenir, que beaucoup voient de plus en plus sombre.
Qu’ils soient hommes, femmes ou transgenres – c’est la grande mode actuellement – le peuple doit élire des candidats de grande valeur, peu importe leur sexe, leur couleur de peau, ou le parti qu’ils représentent.