DANGER • «Nous sommes en colère. Les autorités ne nous ont pas informés correctement. Résultat: entre 10 et 12 jeunes contraints de se rendre dans une permanence pour des intoxications, ainsi que deux moniteurs touchés», témoigne en colère Jean-Pierre Golay, directeur de «Rafting-Loisirs», qui propose de nombreuses activités pendant la période estivale. En cause, le manque de communication de la part des autorités après la pollution de l’Arve en raison d’un incident en France voisine. «Je n’ai été informé que samedi 15 au matin par une personne qui avait lu la presse. Ce matin-là, même la police du lac n’était pas au courant. Nous n’avons reçu aucun courrier de la part de la Médecin cantonal. Il y a eu un gros dysfonctionnement!», pointe le directeur.
Depuis, le club – ouvert d’avril à octobre – a été contraint d’annuler de nombreux cours et les moniteurs sont contraints de se rendre sur le lac pour les activités maintenues. De quoi interroger le directeur quant aux indemnités possibles. «Cette situation engendre des frais énormes et des heures de travail en plus. Et puis nous devons aussi répondre aux nombreuses demandes de remboursement.»
Mais dans l’immédiat, Jean-Pierre Golay souhaite surtout pouvoir reprendre son activité. «Nous espérons pouvoir rapidement nous remettre au travail et limiter la casse. On croise les doigts!», conclut-il.