GHI: Quoi de neuf Monsieur le maire?
Dominique Novelle: «Nous sommes au bout d’un cycle de grands travaux. Cela fait douze ans que l’on a investi plus de 20 millions de francs, notamment pour le chauffage à distance. Aujourd’hui, près de 90% des ménages sont raccordés au réseau qui fonctionne grâce à l’usine d’incinération des Cheneviers. A la clé, environ 600’000 litres de mazout économisés et 17’000 tonnes de CO2 qui ne sont pas rejetés dans l’atmosphère. A côté de ces travaux, nous avons également mis en place une zone trente dans la rue principale du village, créée une crèche de 30 places et acquis l’ancienne cure paroissiale pour en faire la mairie.
Mais ce n’est pas tout. Votre commune investit également beaucoup dans le sport?
Nous avons déboursé plus de trois millions de francs pour une zone sportive, qui accueille notamment le hockey inline, qui se pratique avec des rollers. A Aire-la-Ville, nous sommes fiers d’avoir l’unique patinoire de ce type dans le canton. Depuis 2022, l’équipe fanion évolue en ligue nationale A. Le club comprend également plusieurs autres équipes: seniors, junior... Nous sommes à fond! Cela fait briller la commune partout en Suisse. D’ailleurs, la formation cherche aujourd’hui des sponsors…
En raison de sa localisation proche de l’aéroport et de la «courbe du bruit», les constructions sont suspendues à Aire-la-Ville. Est-ce un problème pour vous?
Absolument. Comme toutes les communes concernées par cette interdiction, nous avons fait recours. Sans construire, comment loger les nouveaux habitants? C’est également dommage pour les corps de ferme, qui ne peuvent pas être agrandis alors qu’il y a un réel besoin. Notamment lorsque les familles ont des enfants qui souhaitent rester dans la commune une fois adulte.
Vous êtes maire depuis 8 ans. Ça vous plaît toujours?
J’adore cette activité! J’ai débuté ma carrière politique en juin 1987 comme conseiller municipal. Puis en 1995, j’ai été élu adjoint au maire, avant de devenir moi-même maire en 2015. Je suis né à Aire-la-Ville, j’aime les gens qui vivent ici et il me tient à cœur de développer des projets. Pour garder le contact, je fais régulièrement des tours du village avec mon vélo. Les gens m’interpellent pour discuter, parfois aussi pour m’engueuler sur certains points!