Palexpo dope l’économie genevoise

BILAN • Les retombées économiques pour l’exercice 2014 sont estimées à 615 millions de francs. Un record!

  • Le rayonnement de Palexpo, notamment lors du Salon International de l’Automobile. DR

    Le rayonnement de Palexpo, notamment lors du Salon International de l’Automobile. DR

«Palexpo se porte comme un charme», résume Robert Hensler, président du conseil d’administration de Palexpo. A l’heure du bilan, le patron peut afficher un large sourire. Selon les résultats en notre possession, le chiffre d’affaires 2014 a bondi à plus de 88 millions de francs, soit une hausse de 14% en un an. De son côté, le nombre d’exposants s’est élevé à plus de 6200 (5900 en 2013) alors que celui des visiteurs à atteint 1,6 million (1,5 million en 2013).

Offre culturelle

Comment Robert Hensler explique-t-il ce bilan positif? «La clé de notre succès, c’est d’être toujours ouverts, en recherche de la nouveauté, des évolutions et des attentes des clients», pointe-t-il. Avant de poursuivre: «Le catalogue de nos prestations s’est également étoffé avec l’accroissement de la dimension culturelle de nos activités et l’intégration réussie des restaurants au sein de l’entreprise.»

Franc fort

Côté maîtrise des dépenses, Palexpo se défend très bien également. «Nous avons réduit nettement notre consommations d’électricité et d’eau en créant la plus grande centrale photovoltaïque de Suisse romande avec les Services industriels de Genève. Aujourd’hui, nous recyclons aussi près de 70% des déchets», rappelle le président. Et qu’en est-il des menaces que fait peser le franc fort? «Nos activités n’étant pas, par définition, délocalisables et nos principaux concurrents étant situés dans la zone euro, nous nous sommes adaptés depuis longtemps au franc fort et au niveau des prix en Suisse. Cela ne nous empêche pas de réfléchir aux évolutions possibles. Je suis confiant dans le fait que Palexpo saura maintenir son cap».

Manne fiscale

Conséquence de la bonne santé de Palexpo, les retombées économiques sont excellentes pour le canton et la région. De quoi réjouir l’Etat de Genève, son actionnaire principal. «On estime ces retombées à 615 millions de francs pour 2014, dont 40 millions d’impôts», chiffre Robert Hensler. A titre de comparaison, ces sommes étaient de 581 millions, dont 38 millions de retombées fiscales, pour l’exercice 2013.