SPORTS • On pourrait croire à une mauvaise blague, si on n’était pas suffisamment informé. Pas moins de quatre collaborateurs de la Ville de Genève sont employés pour entretenir les trois pelouses... synthétiques du stade de Varembé, situé sur la rive droite. Tels des jardiniers, ils arpentent régulièrement les longues étendues de fausse herbe, dont la longueur ne varie pas d’un brin. De quoi interroger Benjamin, dont les fenêtres donnent sur le centre sportif: «De loin, on dirait qu’ils tondent de l’herbe imaginaire. A croire que les autorités en fument aussi!», plaisante le trentenaire.
Un entretien quotidien
Contacté, le Service des sports de la Ville de Genève confirme que quatre gardiens d’installations sportives (GSI) travaillent à temps plein à Varembé. «Un terrain synthétique demande autant d’entretien qu’un terrain naturel. Il faut le brosser, l’aérer et répartir son remplissage, et ce quotidiennement», explique Sybille Bonvin, cheffe du service.
Dès lors, pourquoi avoir privilégié ce revêtement? «Ces terrains synthétiques répondent mieux à notre volonté d’ouvrir tous les jours de l’année. Et puis, ils offrent des meilleures conditions de jeu lorsque la météo n’est pas idéale», répond Sybille Bonvin. Benjamin, grand amateur de foot est donc rassuré: «Si c’est pour la bonne cause, je soutiens!».
Missions variées
A noter enfin que la mission du quatuor de GSI n’est pas limitée à la gestion des pelouses synthétiques. Ces fonctionnaires sont également tenus d’assurer l’accueil et d’entretenir les vestiaires, ainsi que l’espace sportif situé derrière les tribunes. D’autant qu’en plus des trois terrains de football, le lieu dispose d’un terrain de basketball, d’une aire d’athlétisme et d’une salle couverte abritant une douzaine de tables de tennis de table.