Il porte des cheveux longs, joue de la guitare et chante depuis son plus jeune âge. Installé au parc Geisendorf, aux Charmilles, Daniel Pervushin, 16 ans, répète activement pour sa prochaine grande échéance: le 29 octobre. L’artiste, qui partage son temps entre Genève et Moscou, se prépare pour la finale du Swiss Voice Tour. L'ultime étape du concours de chant se tiendra dans la prestigieuse salle Stravinski, à Montreux.
Quatre finalistes dans la catégorie kids (de 8 à 16 ans), un seul vainqueur et une récompense de taille: en plus du prestige, le gagnant obtient le droit d'enregistrer un morceau dans les mythiques studios londoniens d’Abbey Road, qui ont notamment accueilli les Beatles dans les années 1960.
Répétitions au Legend studio
Pour se préparer à cet événement, les répétitions ont lieu à Chêne-Bougeries, au célèbre Legend studio de Paul Sutin, un producteur reconnu. «On se voit presque tous les jours pour répéter avec l’équipe. La finale sera exceptionnelle», se réjouit le jeune chanteur. Pour le reste, Daniel Pervushin se rend également régulièrement à l’Association pour l’encouragement de la musique improvisée (AMR), véritable paradis pour les passionnés de Jam.
Quel est son répertoire? Du rock, du jazz, mais aussi des chansons plus pop et même des compositions personnelles. «Je chante surtout ce que j’aime, même s’il faut être capable de s’adapter à différents registres», confie l’artiste. Pour la demi-finale, il a notamment interprété I wish, de Stevie Wonder, un morceau qu’il affectionne particulièrement.
Faire de la musique son métier
Issu d’une famille passionnée de musique, Daniel Pervushin a toujours su qu’il voulait chanter et faire de la scène son métier. «Mon grand-père était accordéoniste, ma tante professeure de piano. Mon frère est pianiste et compositeur. Ils ont tous participé à me donner cette passion qui ne m’a jamais quitté», confie le Genevois, récemment admis à la Haute école de musique de Lausanne.
Depuis ses premiers pas en chant, vers sept ans, il a ajouté de nombreuses cordes à son arc. Aujourd’hui, il maîtrise la guitare basse, la batterie, le piano et s’essaye même au violon. «Pour un fan de musique rock et de métal comme moi, il était essentiel d’apprendre à jouer de tous ces instruments. Aujourd’hui, c’est aussi ce travail qui me permet de transmettre ma passion sur scène.»
Le jeune Genevois espère que ce sera le cas à l'occasion de la finale le 29 octobre.