Situé à seulement quarante-cinq minutes de Genève, le village-station du Grand-Bornand (1100 m–2100 m) et ses 2200 âmes est l’un des fleurons de l’enchanteresse vallée des Aravis. Les locaux y cultivent avec bonheur leurs racines paysannes et montagnardes. C’est sur le roc de cette histoire et de ses traditions que s’est bâtie la modernité bohème, aventurière et épicurienne qui fait tout le sel de la station haut-savoyarde aujourd’hui. Artistes et artisans y sont légion et les ruelles invitent à la flânerie.
400 vieux chalets
Là-haut sur la montagne, il y a non pas un mais plus de 400 vieux chalets, datant du XVIIe siècle. Ces bâtisses, rénovées avec goût et respect, annoncent d’emblée la couleur. Le blanc pour la poudreuse. L’azur pour le ciel. Le jaune pour le soleil qui s’y épanouit bien souvent. Le vert pour les forêts d’épineux ou encore comme le label environnemental dont bénéficie la station. Et finalement le gris pour le calcaire composant la chaîne des Aravis, paradis des randonneurs à ski et raquettes.
Une station dynamique et généreuse
Selon les moments, les étapes de vie ou les personnalités, cette nature puissante mais apaisante invite à un art de vivre teinté d’épicurisme, de zénitude comme à un certain dépassement. Cela passe bien souvent par le ski. Le domaine local est accessible à tous. Il se compose de 24 remontées judicieusement organisées autour du Mont Lachat si bien qu’il est toujours possible d’y glisser au soleil. Cette montagne domine la région et en constitue l’incontournable belvédère.
Mais le «Grand Bo» est aussi une station qui bouge. Du 13 au 19 décembre, la Coupe du monde de biathlon y fera escale. Et du 18 au 20 mars, ce sera au tour des 24 heures caritatives de ski en relais Glisse en Cœur avec l’ex-champion de tennir Yannick Noah en «guest-star». La liste est loin d’être exhaustive...