Cela peut paraître surprenant, mais certaines régions du pays se prêtent bien à la pratique du… vélo! Un excellent moyen de ressentir au plus près les populations, les paysages, de s’en imprégner.
Ainsi, au départ de Sigiriya, le rocher du lion et symbole incontournable du pays, la journée à bicyclette, qui alterne entre chemins de campagne et routes goudronnées, s’égrène au tempo des arrêts découverte spontanés. Ici, c’est un temple au centre du village, là un atelier de tissage artisanal, plus loin encore, une école enfantine qui attendent les pédaleurs. Et, surtout, des échanges privilégiés avec les habitants dans leur vie quotidienne.
Le pique-nique en rase campagne marque la «mi-course» avant la poursuite du périple vers Ritigala, un monastère en ruines qui ne manque pas de charme, au cœur de la forêt.
Au préalable, le «peloton» aura passé sans déranger devant un réservoir, rendez-vous lessive des mères de famille. Image pittoresque.
Le voyage en terre fascinante fleure bon le thé à Ella et ses plantations à perte de vue, où les cueilleuses se font un plaisir de raconter leur métier, dont la dextérité est le fondement. La discussion se poursuit autour d’un repas sur place, suivi de l’immersion dans une fabrique spécialisée avec transfert à bord d’un tuk-tuk!
On rappellera que le Sri Lanka est le deuxième exportateur mondial du populaire breuvage et figure au quatrième rang des producteurs de thé, juste derrière le Kenya.
Ascension céleste
Restons complètement hors des sentiers battus, si vous le voulez bien, avec l’ascension du pic d’Adam – qui nécessite un brin de condition physique – en compagnie de pèlerins bouddhistes. Une occasion unique de partager leur préoccupation, leur foi aussi, lors d’une montée céleste ou presque de plusieurs heures.
Parvenus au sommet, vous n’aurez de cesse de vous féliciter d’avoir osé l’effort, de remercier le ciel, face à un lever du soleil quasi mystique sur une vue à 360 degrés.
Afin de profiter au maximum d’un séjour si original, le logement de style bed & breakfast est vivement recommandé pour la proximité qu’il offre avec les autochtones.
