La route en direction de Malindi, outre qu’elle se montre tout à fait carrossable – ce n’est de loin pas partout le cas –, constitue, de tous côtés, un enchantement visuel. Elle longe en effet la côte avec son florilège de palmiers, de variétés de plantes exotiques, de champs bien irrigués, proximité de l’océan Indien aidant.
En y entrant, le contraste avec la tumultueuse Mombasa, deuxième ville du pays et sa vitrine balnéaire située au sud de Malindi, est saisissant. Ici, point de trafic automobile intempestif, de coups de klaxon impromptus, et nettement moins de cohue. Cette cité de 54’000habitants est plus sereine, peut-être moins farouche, que sa prestigieuse grande sœur.
Cette douce perle est très prisée de la communauté italienne, les Transalpins ayant investi, voici longtemps déjà, dans le tourisme (restaurants et hôtels essentiellement). On ne sera donc pas surpris qu’elle soit surnommée little Italy et de tomber, au coin d’une rue, sur une pizzeria ou une gelateria aux glaces divines, mais pas forcément à la portée de toutes les bourses locales.
Sur le pont(on)
En plein cœur de l’été austral, emprunter le fort apprécié ponton Bunthwani, qui s’avance assez loin au-dessus des eaux, offre la garantie de profiter d’une brise rafraîchissante, même lorsque le soleil atteint son zénith. Les amoureux adorent s’y conter fleurette, les enfants se courir après. Attention aux couvre-chefs, qui prennent facilement leur envol!
Cette passerelle fut construite pour servir de station d’arrêt aux bateaux commerçant entre le Kenya, la Tanzanie, dont l’île de Zanzibar, et la Somalie. Ils faisaient notamment halte pour effectuer le plein de provisions. C’est pourquoi cet endroit accueillait un marché de poissons.
Sous les flots, des merveilles
Au bout de la jetée, le grand plongeon est permis. Toutefois, avant celui-ci, un coup d’œil circulaire sur les magnifiques plages alentours, manifestement loin d’être surpeuplées, s’impose. Idem sous la surface des flots. Avec l’équipement adéquat, bien sûr.
Les fonds constituent en effet un ravissement, le parc national marin régional s’apparentant à un véritable jardin de corail où les poissons zèbres évoluent au paradis… aquatique, évidemment.